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Edy est l’un des meilleurs dans le domaine de l’assurance, particulièrement lorsqu’il s’agit d’aider certains de ses clients à mettre la main sur l’assurance-vie de leur conjoint. Mais depuis quelques temps, Edy a perdu l’envie de vivre. Quand il essaie d’en finir, le destin lui joue un drôle de tour. Non seulement il survit, mais il se retrouve avec un cadavre sur les bras. Edy n’a qu’une solution. Mais là encore, le destin se moque de lui.

Année : 2005 - Durée : 101 minutes - Format : Scope (2.35)
PRODUCTION LITTLE BEAR / FRÉDÉRIC BOURBOULON
STUDIOCANAL / FRANCE 2 CINÉMA EN ASSOCIATION AVEC LES FILMS ZEN
Réalisateur :
STEPHAN GUÉRIN-TILLIÉ
Écrit et dialogué par :
STEPHAN GUÉRIN-TILLIÉ
Production executive:
AGNÈS LE PONT
Image :
CHRISTOPHE OFFENSTEIN
Direction artistique :
FRED REMUZAT
Montage :
STAN COLLET
Son :
M. DAMAIN / E. PAQUOTTE / E. TISSERAND / W. SCHMIT
Décors :
FRANCIS GUIBET
Costumes :
PASCALE ARROU
Maquillage :
SOPHIE PRÉ
Directrice de production:
BÉATRICE CHAUVIN-BALLAY
1ère assistante mise en scène:
SONIA JANIN
Régisseur générale:
DIDIER ABOT
Scripte :
LUCIE BRION
Chef electricien:
MICHEL TEISSIER
Chef machiniste:
ANDRÉ KALMES
Post-production:
FLORENCE DARD
Photographe :
RÉMY GRANDROQUES
Musique originale :
NILS PETER MOLVAER / SULA RECORDS

FRANCOIS BERLEAND : à propos du film...

>>> Comment avez-vous réagi à la lecture d’EDY ?

J’ai été époustouflé ! Je n’avais éprouvé jusqu’ici cette sensation qu’à la lecture de MON IDOLE car je n’avais pas imaginé que Guillaume Canet puisse imaginer quelque chose d’aussi violent. Dans le cas d’EDY, j’ai été frappé par l’honnêteté de l’écriture de Stephan. Il ne cherchait jamais à tirer vers le commercial. Il se dégageait de son scénario une pureté absolument stupéfiante dans la conduite de l’intrigue.

>>> Et qu’est ce qui vous a séduit dans le personnage même d’Edy que vous incarnez ?

Je m’amuse beaucoup, en règle générale, à jouer des personnages assez outranciers. Mais là, à l’opposé, j’ai tout de suite apprécié la couleur très neutre de ce personnage, qui peut faire référence au SAMOURAÏ de Melville. Un personnage mutique, très linéaire. Un monsieur tout le monde qui devient hors norme en raison des actions qu’il commet. Mais c’est vraiment sa normalité qui m’a séduit.

>>> Le fait de jouer un personnage différent de votre emploi habituel a tenu une place importante dans votre choix ?

Aucune. Je ne cherche jamais à faire une démonstration. Ce n’est qu’une fois le film terminé que j’ai eu le sentiment d’avoir montré quelque chose que les gens ne connaissent pas de moi. Il se trouve que ce tournage a coïncidé avec une tourmente dans ma vie personnelle. Et je suis tellement étrangement foutu dans ma tête que je me disais même qu’être au fond du trou au moment des scènes les plus dures allait servir le film. J’ai une façon particulière d’aborder les rôles importants : pendant toute la durée du tournage, mon personnage déborde un peu dans ma vie. Je me comporte souvent de la même manière que lui, dans la rue par exemple. Pour Edy, quand je me retrouvais chez moi, je restais très mutique, j’avais besoin de solitude.

>>> Quelle a été votre réaction en découvrant EDY pour la première fois ?

Ca correspondait exactement à la manière dont Stephan me l’avait présenté la première fois. Il m’avait parlé de Melville et des frères Coen, et j’ai vu l’influence des trois sur lui. Tout au long de l’intrigue, il joue avec l’intelligence du spectateur et ne lui mâche pas tout. C’est la première fois de ma vie qu’en sortant d’un des films dans lequel je joue, j’ai suffisamment de recul pour me rendre compte à quel point le résultat est bon et je ne me trouve pas trop mal. Je suis vraiment fier du film.

PHILIPPE NOIRET : à propos du film...

>>>Comment êtes-vous arrivé sur EDY ?

Son producteur, Frédéric Bourboulon, que je connais de longue date, m’a fait lire le scénario. Cela m’a plu d’emblée et Stephan est venu à la maison. Je ne vais pas faire de littérature là-dessus mais il m’a été sympathique immédiatement. On me demande souvent ce qui m’a plu dans tel ou tel scénario. Mais, franchement, je ne sais pas vraiment analyser ces choses-là. Quand on adhère, on n’a pas besoin de s’expliquer. C’est quand on a des réticences ou quand quelque chose ne vous déplaît pas sans vous plaire suffisamment que cette démarche devient nécessaire. Là, ce n’était pas le cas. Il y avait juste une ou deux choses minimes que je trouvais améliorables. Et j’ai dit tout de suite oui. La sagesse ne vous donne pas forcément le discernement mais je crois ensuite beaucoup au premier contact avec un metteur en scène dont on a aimé le scénario. Malgré tout, on renifle à qui l’on a à faire. On essaie de deviner si on ne va pas au devant de quelques semaines agréables. Et là, avec Stephan, ça a été une évidence. Et je ne l’ai pas regretté. J’ai eu du nez ! (rires)

>>> Quelle a été votre réaction quand vous avez vu le film terminé ?

J’ai vraiment été très épaté du résultat. J’espérais évidemment beaucoup au vu de ce que j’avais lu et de la manière dont Stephan avait conduit le tournage. J’avais senti chez lui une personnalité, une écriture, des partis pris de mise en scène jamais gratuits, sans esbroufe. Il n’y a jamais chez lui la volonté d’épater le bourgeois... ni ses collègues metteurs en scène. Il me donnait l’impression qu’il réussissait son coup. Mais le résultat est bien au-delà de tout ce que je pouvais imaginer. J’ai trouvé sa maîtrise extraordinaire pour un garçon aussi jeune et peu expérimenté.

>>> Quelle est sa singularité selon vous ?

Il a une grande connaissance du cinéma, une réelle culture mais une personnalité telle qu’on ne peut lire aucune référence visible dans son travail. Il ne travaille pas «à la manière de». Il a son écriture à lui, une vraie individualité. Et ça, c’est le signe des bons ! Je me rappelle, par exemple, dans un genre très différent, que sur le tournage de L’HORLOGER DE SAINT-PAUL, le premier long-métrage de Bertrand Tavernier, on se demandait - avec Jean Rochefort - s’il allait arriver à sortir de sa culture encyclopédique et de ses références. Et, dès le premier jour, on a vu qu’il avait digéré ces influences pour livrer sa propre musique. C’est exactement ce qui s’est passé avec Stephan.

MARION COTILLARD : à propos du film...

>>> Dans une des scènes de ce film, on vous retrouve chanteuse. Comment vous y êtes vous préparée ?

On a beaucoup parlé en amont des costumes avec Stephan et Fred Remuzat, le directeur artistique, qui avait dessiné des croquis. On peut dire qu’on a créé ça ensemble. C’était le dernier de mes deux jours de tournage et je me souviens que je n’étais pas très à l’aise. Sans doute parce qu’il n’est jamais très facile pour moi de me retrouver en short au milieu de tout le monde et de devoir assurer mon play-back à la perfection. Mais j’étais si heureuse d’être sur le plateau que cette angoisse a vite été évacuée...

>>> Quelle ambiance, justement avez-vous ressenti sur le plateau d’EDY ?

François et Stephan se connaissent depuis un petit bout de temps. Ils s’aiment beaucoup et ont une grande d’estime l’un pour l’autre. Je crois que Philippe Noiret s’est aussi pris d’amitié pour Stephan. Tout le monde partageait une vraie admiration et une réelle affection, les uns pour les autres. Simplement. Cela peut passer pour de grands mots mais pourtant rien ne peut rendre les gens plus heureux.

>>> Quelle a été votre réaction quand vous avez vu découvert le film ?

J’étais encore plus angoissée qu’à la lecture ! J’avais envie d’aimer plus que tout et en même temps je ne pouvais pas me forcer à le faire. Je n’ai pas le souvenir d’avoir été autant stressée avant d’aller découvrir un de mes films. Et j’ai eu une merveilleuse surprise ! C’est tellement émouvant de voir un premier film qui ressemble à ce point-là à son réalisateur. Moi qui le connais bien, ça me touche forcément autrement. Mais je peux vous assurer qu’il a fait le film qu’il voulait faire. Sachant cela, que ça plaise ou non aux gens n’a aucune importance ! Et je trouve ça génial. Au-delà de la beauté de cette histoire et de ce magnifique personnage d’homme qu’est Edy, j’ai aimé ce film car il est d’une honnêteté totale. C’est beau de réussir à donner au final ce qu’on avait envie d’exprimer, d’offrir aux autres une part de soi-même de manière aussi simple et d’avoir su pourtant créer un univers aussi complexe.
C’est d’ailleurs précisément en cela que ce film lui ressemble. Dans la vie, Stephan ne donne pas, non plus, toutes les clés d’emblée. Il faut apprendre à le connaître, prendre son temps pour y parvenir. Idem pour ce film. Tout n’est pas expliqué d’emblée au spectateur. Il faut se laisser emporter par l’univers et par l’histoire. Au départ, on peut se sentir un peu perdu. Mais au même moment, on éprouve la sensation que quelqu’un nous prend par la main pour nous guider. Et si on a confiance en cette main, si on se laisse prendre, on passe vraiment un moment unique dans un univers unique...


L'avant-première parisienne
(Stephan guérin-Tillié, Philippe Noiret, Marion Cotillard, François Berléand et Cyrille)
 
       
 

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